La sinistre de gouvernement en rade

«  On n’entend les prophéties que quand on voit les choses arrivées » Pascal, Les Pensées. Nous présentons à l’occasion de cette campagne présidentielle 2022, la dernière version du tableau ; “ Scène d’un naufrage“ du peintre Géricault. Qu’il nous pardonne ! Il représente un épisode pas si tragique que cela de l'histoire de la sinistre de gouvernement appelée plus politiquement «  gauche de renoncement ». Dans la vraie histoire, la frégate La Méduse a faillit transporter Napoléon fuyant, après Waterloo. C’était, déjà, un mauvais présage. La version que nous présentons, correspond aux personnalités de “gôche “embarquées, maintenant depuis plus de 20 ans pour certains, dans la course à l’Elysée. Nous pouvons nommer, le “Jadot de la Méduse“, le Jean luc “Grognon“, “l’Ânalgo“, “La Tobira irapas“, “Cadet Roussel“ et l’impossible “Montedanlestours tu verras comme je suis beau“. Contrairement à ce que l’on entend en boucle, que ce soit les lamentations ou des propos magiques, les forces démocratiques et progressistes du changement ne devraient que se réjouir d’une telle situation, puisque il y a bien longtemps que cette embarcation s’est échouée avec délectation et ravissement sur le banc de sable du “néo-libéralisme“ a déserté les luttes sociales d’envergure et a abandonné les classes populaires à leur sort. Faisant le lit du vote d’extrême droite et de la fascisation de notre pays. Le propos, par exemple, de Georges Séguy (secrétaire de la CGT) appelant le gouvernement à “l’humanisation des licenciements“ en mars 1979, face à 20.000 licenciements dans la sidérurgie, nous annonçait bien les décennies à venir . Nous avons donc vu défiler, les renoncements Mitterrandiens, l’abjuration Jospinnienne, jusqu'à la trahison et la fuite Hollandienne. Résultat des courses Entre 1981et 2017, c’est à dire en 36 ans, au 1er tour des élections présidentielles, le corps électoral total exprimé a gagné 6 millions de voix en plus. En 1981 la gauche a réunit 12 millions de voix sur deux candidats En 2017 “la gauche“ a réunit moins de 10 millions de voix sur 4 candidats. Perte sèche de : 2 millions de voix. Pour autant une stratégie réelle de conquête du pouvoir des forces démocratiques et progressistes, ne passe nullement par de l’arithmétique ni par uniquement le tabernacle des élections. Repenser et reconstruire une gauche combattante dans l’espoir d’une reconquête sociale et politique passe logiquement par cette phase de décomposition des forces corrompues. (et ce n’est pas encore la fin du processus) Que certains de ces partis cherchent, attendent, ou se prennent, pour le nouveau “Tonton“ providentiel, peu nous importe. La classe ouvrière, les classes populaires et les classes moyennes paupérisées, n’ont aucun espoir à attendre de cet hypothétique et fatal attelage. Se pencher enfin sur l'échec flagrant et incontestable de l'impossibilité de rassemblement entre maintenant les anciens “Nouveaux Mouvements Sociaux“ (Ecologie, luttes des femmes, chômeurs, jeunes étudiants, logements, altermondialisme) et les NMS récents (Gilets jaunes/Anti pass sanitaire) d'avec la contestation traditionnelle des travailleurs, des salariés pilotées par les syndicats et les partis de "gôche“. Chercher les causes et les responsables de cette impéritie ou ce manque de volonté...ce serait déjà apporter une première pierre dans la construction, afin d'espérer qu'une dynamique future s'enclenche. Comme certains officiers sur la fameuse frégate avaient pu prédire cet échouage, nous sommes quelques uns, qui depuis plus de plus de 40 ans, sonnons le tocsin. C’est donc, sans aucun remords ni culpabilité, que nous rappellerons ici, que les méduses sont des prédatrices qui suscitent, dégoût et effroi, qu’elles sont urticantes, envahissantes et paralysent leurs proies ( voir la primaire populaire) ) certaines peuvent être mortelles pour l’homme, comme nous l’avons trop souvent expérimenté depuis maintenant plus de quatre décennies. Donc bon débarras …et paix à leurs âmes !

Les observateurs auront aperçu au loin, dans le tableau revisité, Poutou et Arthaud, qui certes n’ont jamais voulu monter dans le même bateau, mais qui toutefois sont incapable de s’allier et vont donc encore une fois se noyer dans ce nouveau maelstrom présidentielle. Rappelons que le capitaine de la frégate La Méduse était un incompétent notoire. S’il fallait retenir une seule dimension, nous irions la chercher dans le mythe de la Méduse, comme symbole (revendiqué par des mouvements féministes) de la castration nécessaire de la nouvelle noblesse d’Etat et de ses donneurs d’ordres, mais aussi comme symbole de la rage, qu’il nous faudra mobiliser et canaliser pour basculer vers un autre horizon. Oui à une gauche des combats populaires qui est la seule qui rassemble ! Pour finir, on dit que le diable se cache dans les détails, aussi le chiffre de 1,64 € et celui de 35.000 € pourraient bien constituer le lot de consolation de ces partis médusés. En effet, c’est un secret pour personne mais il est bon de la rappeler, car le fait est peu entendu, que ces chiffres correspondent pour 1,64€ à ce que vont toucher les formations politiques par an et par nombre d’électeurs au 1er tour des législatives de mai 2022 (s’il franchissent la barre des 1%) Et 35.000 € est le montant que ces mêmes partis toucheront par an par député élu sous leur bannière. Un des aspects importants dans le débat de “on se rassemble ou on reste chacun de notre côté“, est ne l’oublions, surtout pas, l’appétit de ces boutiquiers-prédateurs. Pour ces deux dispositifs, l’Etat verse 66 millions € /an aux formations et partis politiques. Pour tous les croyants et les âmes sensibles appartenant encore à cette “gôche“ qui seraient choqués par ce texte, signalons que sur le radeau de La Méduse, le vrai, il y eu quelques survivants…  « on est pas des sauvages tout de même » comme disait un célèbre humoriste boutiquier.

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