Ne VOTEZ pas le PASS VACCINAL

Actualisation au 6 janvier 2022 Résultats du vote 5/01/2022: Pour 214 contre 93 Abst : 27. Pour : P.Mignola (Modem) E.Bonnivard (LR) N'ont pas participé au scrutin : Vincent Rolland (LR) T.Degois (LREM) Article du 4 janvier 2022 Note de la Rédaction Depuis de trop longues années nous vivons une forfaiture démocratique (réversibilité, versatilité des décisions, mensonge, manipulation de masse) de la part des gouvernants qui en plus, depuis 2015 nous ont enfermé dans plus de 44 mois d’état d’urgence et dans la permanence d’un état autoritaire et policier. Nous sommes littéralement enseveli par un tombereau de protocoles de normes, de lois, qui ne produit qu’incohérence, méfiance, discrédit et stress dans toute la population. Ces injonctions ne sont pas édictés, contrairement à ce qui est affirmé à longueur de journée par la propagande gouvernementale et ses médias, pour la sécurité sanitaire des français sur la base de critères scientifiques, mais bien par des nécessités politiques. La loi du 31 mai 2021 initialement, ne comportait pas le Pass sanitaire, il fût rajouté par amendement. En Janvier 2022 Le pass vaccinal va faire son entrée dans la loi. Les séquences d’urgence et d’exception sont maintenant permanents, sous accompagnement policier, judiciaire et contrôle numérique généralisé. Affirmons massivement notre opposition au Pass Vaccinal. Avant d’actionner vigoureusement dans 4 mois le couperet électoral. Photos : les députées Typhanie Degois (LREM) Emilie Bonnivard (LR), Vincent Rolland (LR) Patrick Mignola (Modem) Nous publions ici la lettre du citoyen Francis

Lettre à mon député Monsieur le Député, Le gouvernement est sur le point d'adopter un projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal. Ce projet contredit tous les engagements tenus par les plus hautes autorités du pays . Ce passe vaccinal serait une forfaiture au regard des libertés publiques. Je vous demande donc de vous opposer à son adoption d'autant plus injustifiée que le passe est aussi inutile qu'inefficace contre la pandémie. En conséquence, Je vous demande de voter contre ce projet et de lancer une procédure de motion de censure contre le gouvernement. En cas d'adoption du projet, je vous demande d'oeuvrer pour le déférer au Conseil constitutionnel afin qu’il en examine la douteuse constitutionnalité. Constatant que vous auriez participé à l'adoption du projet, je ferais alors tout mon possible pour que vous perdiez votre mandat électif lors des prochaines législatives. En espérant que vous comprenez à quel point ce projet de loi risque de marquer l’avènement d’une société de surveillance à la chinoise, je vous prie, Monsieur le député, d’agréer mes sentiments distingués. Le 4 janvier l'union départemental CGT de la Savoie a appelé les députés de la Savoie à ne pas voter cette loi. "Ce texte qui impose la vaccination, sans l’assumer, est clairement attentatoire aux libertés et répond plus à des enjeux de profit des entreprises que de réelles problématiques sanitaires....Pendant ce temps, les cas contacts devront se rendre au travail, les salariés covid resteront pénalisés de jours de carence et le texte envisage même, de faire travailler certains de ces salariés porteurs du virus. Où est la cohérence sanitaire ? Nous vous demandons de voter contre ce texte qui entraînerait des conséquences néfastes sur les libertés de chacun, dont celle de travailler, ainsi que sur les conditions d’existence des travailleuses et travailleurs du département." Eric GRANATA Secrétaire Général UD CGT Savoie Communiqué du 6 janvier : Alternative et Autogestion 73, CGT 73, Confédération paysanne 73, Ensemble ! 73, France insoumise 73, NPA 73, PCF 73 PASSE SANITAIRE OU VACCINAL : QUAND L’EXCEPTION DEVIENT LA NORME Rien n’arrête décidément le gouvernement dans sa dérive autoritaire et liberticide : la loi « vigilance sanitaire » du 10 novembre 2021 prolonge jusqu'au 31 juillet 2022 le régime de sortie de l'état d'urgence sanitaire et donc l’utilisation du passe sanitaire ! Et un nouveau projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal va être examiné par le Parlement après Noël ! À force de prolongations de mesures dites « exceptionnelles », nous sommes entrés dans l’ère de l’état d’urgence permanent. Le passe « sanitaire » est inacceptable car : · c’est une attaque sans précédent contre les droits fondamentaux de la population de ce pays, réduite à accéder à des lieux et à des activités en fonction de son statut sanitaire. · le recours à une politique de coercition plutôt que de conviction est loin d’avoir démontré son efficacité. · cette politique fondée soi-disant sur l’urgence sanitaire est totalement incohérente puisqu’elle continue à supprimer des lits et à fermer des hôpitaux. Mais le passe est en réalité bien utile à nos gouvernants pour : · affaiblir notre résistance collective face à la casse des services publics et aux mauvais coups qui se multiplient : assurance chômage, menace de report de l’âge légal de départ en retraite, etc. · nous accoutumer à un ordre anormal de contrôle et de techno-surveillance de la population, qui transforme déjà nombre d’entre nous en auxiliaires de la police pour vérifier des QR codes, et pourra resservir lors des prochaines crises sociales, climatiques, épidémiologiques. Un cran de plus, particulièrement violent, a été franchi le 15 septembre avec l’obligation vaccinale pour une partie des salariés, notamment les soignants, et le chantage à la suspension du contrat de travail. Les soignants, hier applaudis, aujourd’hui précarisés et marginalisés, deviennent des boucs émissaires sur lesquels nos dirigeants cherchent à faire porter la responsabilité de la crise. Mais n’est-ce pas somme toute cohérent avec leur politique de casse de l’hôpital public, à coup d’économies budgétaires ? Nous pensons que la vaccination est un outil central de prévention contre la covid-19, mais qu’elle doit être associée à d’autres moyens : information intelligible, protection de l’environnement, promotion et accès de tou.te.s à une bonne santé générale (activité physique, alimentation saine). Nous militons donc pour en développer l’accès libre et informé, tant dans notre pays que dans l’ensemble du monde, mais nous condamnons l’obligation vaccinale. On ne peut imposer la vaccination par la coercition, l’infantilisation, la carotte et le bâton, sans la transparence et le débat démocratique. Et alors que la recherche et le développement de vaccins ont été largement financés sur fonds publics, les multinationales pharmaceutiques font du profit sur la pandémie, pillent les systèmes de sécurité sociale et gardent le secret sur leurs coûts de production, l’efficacité et la sécurité des vaccins, les contrats conclus avec les autorités. Cette politique qui aboutit à réserver la vaccination aux pays riches est responsable d’une vague de mortalité dramatique dans les pays pauvres. Parce qu’elle permet le développement de nombreux variants, elle va à l’encontre d’une politique sanitaire efficace et comprise par la population. Nous sommes totalement solidaires des soignants et de toutes les travailleuses et travailleurs mis à pied, victimes d’une attaque sans précédent contre le droit du travail au nom d’une obligation vaccinale qui est inacceptable. Nous avons besoin de transparence, de solidarité, de confiance réciproque, pas de dérive autoritaire, pas de flicage numérique, pas de profits privés au détriment de l’intérêt général. Nous voulons un grand débat démocratique autour de la politique de soins, pour remettre en état l’hôpital public, aller vers les plus fragiles et éloignés de la communication dans nos pays, mais aussi mener une politique de protection des population à l’échelle internationale, la seule qui soit efficace face à un virus qui ignore les frontières. Nous appelons à résister contre l’escalade liberticide et techno-sécuritaire que le gouvernement cherche à imposer par la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal, en profitant de l’état de sidération de la population en cette période de crise sanitaire. C’est pourquoi, nous demandons : · la levée des sanctions contre les salariés et soignants suspendus et la réintégration dans leurs fonctions · le maintien de la gratuité des tests, au nom de l’égalité de tous devant les soins · le retrait de la loi du 5 août 2021, qui étend le passe sanitaire et instaure la vaccination obligatoire à certaines professions, et de e la loi du 10 novembre 2021 qui prolonge jusqu'au 31 juillet 2022 l'état d'urgence sanitaire · la levée des brevets sur les vaccins pour la solidarité internationale et la santé publique · une politique sanitaire transparente et démocratique, pour et avec la population Premiers signataires : Alternative et Autogestion 73, CGT 73, Confédération paysanne 73, Ensemble ! 73, France insoumise 73, NPA 73, PCF 73

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