Violences de la police ou violences d’Etat ? (3) : La police sous la III République
Nous continuons notre série sur la politique de police de l’Etat, par ce déroulé historique qui nous mène aujourd’hui des débuts de la III ème république, avec sa police scientifique naissante et ses préfets emblématiques.
Violences de la police ou violences d’Etat ? : Police l’impossible confiance.
La police sous la III République (3)
Ce nouveau régime républicain (voté à une voix près) le 3 ème du nom, officiellement proclamé en septembre 1870 a été porté sur les fonds baptismaux, comme on la vu, sur fond d’une ème défaite contre la Prusse, ainsi que sur les cadavres de la Commune de Paris (20.000 morts) et durera 70 ans jusqu’en juillet 1940.
Ce régime verra aussi bien la mise en place de l’école obligatoire que de la préparation éducative des enfants à la revanche contre les “bôches“, avec à la clef deux guerres mondiales, qui feront près de 100 millions de morts, (2,2 millions de morts pour la France), que, dans le prolongement du génocide algérien depuis 1830, le développement de la colonisation en Afrique et en Asie (En plus de la Cochinchine conquise en 1863-1867, l’Annam et le Tonkin).
La IIIe République à travers sa politique d'expansion coloniale apportera “les bienfaits de la civilisation “ aux populations qualifiées d' « indigènes » sans oublier “la richesse et la paix“.
« L’épopée coloniale sur les cinq continents au nom des valeurs universalistes et des droits de l’homme permet de raffermir, en métropole, et le régime républicain (et donc le pouvoir de l’État) et les valeurs portées par les républicains, valeurs qui doivent contribuer à assurer le sentiment national…Ces vagues de conquêtes successives – on l’oublie trop souvent, mais la France sera quasi continuellement en guerre de 1856 à 1961 – vont faire la France du XX ème siècle » (1)
Dés lors le colon blanc, esclavagiste sanguinaire et sadique sera remplacé par la figure du patriarche républicain “émancipateur“. Ce qui fera dire à un poète réunionnais « les chaines de l’esclavage sont rompues, mais les esclaves sont toujours enchaînes ».
C’est aussi ce régime qui mènera le combat contre l’Eglise et imposera la Laïcité ( 1905).
Cette république sera aussi celle des affaires et de la corruption ( trafic des décorations, banqueroute de Panama, l'affaire Stavisky,) de tentation de coup d’Etat (Boulangisme), d’un antisémitisme qui gangrène toutes les couches de la société (Affaires Dreyfus).
Pour finir, cette période sera aussi une séquence où les luttes et combats ouvriers seront importants, où les mouvements associatifs (Ligues) , syndicaux, politiques (anarchistes, socialistes et communistes) surgiront et se développeront arrachant des conquis sociaux et politiques majeurs, mais aussi, seront, en retour, victimes de terribles répression.
La politique de police participera pleinement de cette histoire.
Le 30 juillet 1883, une école pratique de la police municipale ouvre ses portes au sein de la caserne de la Cité, à Paris siège de la préfecture de police. Cette école est destinée à former aux spécificités de leur métier les futurs gardiens de la paix dont beaucoup sont d'anciens militaires.
La Loi de 1884 qui est une des lois fondatrices de la République française, va déterminer les pouvoirs des communes et organiser la police en France
Pour les communes de moins de 5.000 habitants c’est le maire qui exerce le pouvoir de police et dispose d'un ou plusieurs gardes-champêtres qu'il recrute librement. Pour les affaires d'importance, il peut recourir à la gendarmerie nationale.
Les villes de de 5000 à 40.000 habitants., sont dotés d’un commissaire de police, sous les ordres du maire mais nommé et géré par la direction de la sûreté générale du ministère de l’Intérieur. Il dirige la police municipale qui " a pour objet d'assurer le bon ordre, la sûreté et la salubrité publique ". Le préfet exerce des contrôles, se substitue aux autorités municipales négligentes, agrée les personnels de la police municipale et est le seul à pouvoir les révoquer.
Pour les villes de plus de 40.000 habitants, la police municipale est organisée par décret du président de la République, pris sur proposition du ministre de l'Intérieur conseillé par le préfet.
Ainsi en cette fin du XIX siècle, existe en France : une police politique, une police du maintien de l’ordre, la Préfecture de police à Paris (la police la plus importante en nombre ), la Gendarmerie, les Polices municipales et champêtres.
Mais à cette époque l’indigence des polices municipales, quant à leurs ressources et la qualité des agents limitait considérablement leurs pouvoirs. Le personnel subalterne dépendait totalement du maire. De plus le statut de commissaire de rang médiocre et peu considéré, est alors ambigu, fait d’une double dépendance, à l’égard du maire et à l’égard du préfet.
Cependant grâce à cette loi, un véritable effort sera produit par les communes, qui va permettre aux polices des villes, aux polices municipales, au fil des décennies, de réaliser leur modernisation et d'assurer de manière plus que satisfaisante les objectifs du maintien d’un ordre urbain.
Malheureusement cette idée de la médiocrité des polices municipales, va perdurer longtemps, servant même d’argument à toutes les forces politiques et policières favorables à une étatisation.
Il faudra attendre la thèse de Marie Vogel en 1993 (2) pour avoir un aperçu historique quelque peu sérieux sur la situation. Elle montre au contraire qu’à partir de cette période, les polices municipales seront bien équipées et gérées dans la plus part des villes. Elles tiendront largement la comparaison avec les polices de villes qui ont été étatisées, comme Marseille et Nice, dont les affaires de corruption seront récurrentes.
« Il faut distinguer d’une part l’étatisation, processus de prise de contrôle des services, des personnels, des prérogatives de police et de la définition des politiques policières par le gouvernement central.; et d’autre part la nationalisation, processus de décontextualisation de l’activité qui accompagne sa rationalisation et la professionnalisation policière…..L’activité de police au début de la IIIe République est une activité principalement locale, qu’on appellerait aujourd’hui de proximité. Il s’agit de trouver quotidiennement des solutions concrètes aux problèmes rencontrés par les uns et les autres, et dans ce travail les interventions orales et les arrangements spécifiques sont dominants.
Peu à peu cependant, l’administration policière locale est conduite, en grande partie sous l’impulsion de la Direction de la Sûreté générale, elle va normaliser ses procédures d’intervention, et garder des traces écrites, du travail policier lui-même, qui consiste pour une part de plus en plus grande à produire et à organiser l’information sur ses propres activités. » (3)
C’est bien ce mouvement continue de rationalisation et de bureaucratisation qui va caractériser cette politique de police tout le long de ce début du XX siècle, comme d’ailleurs la plupart des politiques publiques locales et d’Etat.
Depuis la loi du 31 août 1832, la France a abolit le marquage au fer rouge des délinquants. A partir de cette date, les services de police vont avoir de plus en plus de mal à identifier les récidivistes. Pour les identifier des inspecteurs “physionomistes” seront utilisés. Dans les années 1840, la photographie signalétique va faire son apparition. Les clichés des délinquants sont ensuite ajoutés à leur fiche signalétique.
La science au secours de la police
La police scientifique fera son apparition avec le système Bertillon en 1883 (Fiche anthropométrique; mensuration, photo face/profil, description des stigmates, empreintes digitales), qui aboutira en 1893 à la création du service judiciaire.
N’oublions pas toutefois que c’est ce même Bertillon, alors qu’il n’était nullement expert en graphologie, qui affirma avec d’autres “experts“ que le bordereau issu de l’ambassade d’Allemagne (et qui était en fait un faux, fabriqué par le commandant Henry) était de la main du capitaine Dreyfus, ce qui entraina, pour cet officier français exemplaire mais “juif“, des années de prison et de bagne, ainsi qu’une presque guerre civile en France.
Sur la foi d’une découverte d’Henry Faulds, à partir d’empreintes de doigt sur des poteries japonaises, Sir Francis Galton (cousin de Darwin) publie en 1892, le premier livre sur les empreintes digitales nommé « Finger Prints ».
Dans ce livre, il met en évidence l’unicité des dessins digitaux (propres à chaque doigt et à chaque individu) et leur pérennité (les empreintes ne changent pas au cours de la vie). La même année ce seront les policiers Argentins qui réaliseront la première identification de l’histoire judiciaire. En France, Bertillon, d’aborde septique, appliquera ce procédé en 1896 et en 1902, suite à une affaire d’homicide, il réalisera l’identification du malfaiteur Henri Léon Scheffer, à partir d’une trace papillaire relevée sur les lieux.
Les traités de toxicologie et d’entomologie (l’analyse du stade d’avancement des larves qui se nichent dans le cadavre) seront appliqués à la résolution des enquêtes criminelles.
Le 24 Janvier 1910, le professeur, Edmond Locard (1877-1966), créera le premier laboratoire de police scientifique Français.
Pour rapprocher, les études sociologiques et la police, on ne peut que rendre hommage à Gabriel Tarde (1843-1904) juriste, juge d’instruction, sociologue (trop méconnu, fondateur de la sociologie française avec E.Durkheim) philosophe, il est aussi un acteur du renouvellement de la criminologie de la fin du XIXe siècle.
Face aux archaïsmes de la criminologie de l’époque (cranologie ) et de la théorie du « criminel-né » de Césare Lumbroso (1835-1909), il proposa une criminologie faisant le lien entre l’individu et son entourage (contexte-circonstances-société). En plus d’être le sociologue des “lois de l’imitation “ et le père de la pensée sur le réseau, Gilles Deleuze [1968], le considérait comme l’initiateur de la microsociologie, il fut un précurseur d’une théorie du passage à l’acte et de la responsabilité pénale.
Si des préfets ont oeuvré tout le long du XIX ème siècle pour consolider le pouvoir de la Préfecture de Police de Paris (PPP), il faut rappeler le rôle important de l’un d’eux :
Préfet Lépine (1846-1933).
L’historien Jean-Marc Berlière, (4) lui a consacré un ouvrage dont nous tirons une grande partie des informations.
Importance par la longévité (17 ans de 1897-1898 puis de 1899-1913) ) de sa fonction à la tête de cette redoutable administration. Il connût ainsi pas moins de sept gouvernements de Méline à Dupuy en passant par G.Clémenceau ce qui est jusqu’à présent un cas unique.
Deuxièmement par la volonté des réformes qu’il mit en place ainsi que par la philosophie qu’il développa comme une obsession pour « faire aimer la police par la population parisienne ». Il fera de la Préfecture de police de Paris, un « laboratoire de la modernité policière » selon le mot de Jean Pierre Chevénement (Ministre de l’Intérieur de 1997-2000).
Dès sa thèse de licence de droit “Du Droit de police“ (1872) Lépine élabore, une doctrine qui conciliera remarquablement théorie et pratique. Le pragmatisme qui sera le sien tout au long de sa carrière et particulièrement à la PPP se note dans ce propos écrit 25 ans avant sa prise de fonction.
« Le droit de police qui s’exerce dans l’intérêt général d’ordre, de sûreté, de salubrité publique, ne peut moins faire que d’empiéter dans une certaine mesure sur le droit des particuliers, sur la liberté individuelle. (…) On voit comme il est difficile de fixer à priori la limite exacte au-delà de laquelle les règlements cessent d’être justes et par conséquent légaux, et on comprend quels ont été les hésitations, les tâtonnements, les incertitudes de la jurisprudence lorsqu’elle a été appelée à déterminer dans le conflit du droit général et du droit individuel de quel côté devrait pencher la balance » .
Si la préfecture de police de Paris était subordonnée au Ministre de l’intérieur pour les nominations et la tutelle, elle recevait néanmoins son budget de fonctionnement par la municipalité de la ville de Paris, qui souhaita régulièrement la disparition de cet “Etat dans l’Etat“.
Il va accroitre son pouvoir sur la police municipale de Paris en faisant de ses 8000 agents des rues une véritable armée, sous son commandement direct. Il va créer la célèbre brigade criminelle et une direction générale des recherches.
Il obtiendra pour ces hommes de meilleures conditions de travail (salaires, organisation de travail) en mettant aussi en place un début de formation, là où auparavant, il n’y en avait aucune. Il opérera un véritable casting des nouvelles recrues imposant des physiques plus grand mais aussi plus “harmonieux“ et plus sympathiques.
« J’exigeai, » écrit Lépine, dans ses Mémoires, « la courtoisie pour les femmes, la politesse pour tout le monde, autant de nouveautés dont le public savait gré aux gardiens de la paix. (…) Il fallait rendre le gardien populaire en le rendant poli et serviable, empressé à se mettre à la disposition de qui requiérait ses services. Ces braves gens, je leur ai fait faire tous les métiers : croque-morts, vidangeurs, sauveteurs, pompiers, balayeurs, terrassiers ; j’en oublie, mais savez-vous à quoi le Parisien a été le plus sensible ? C’est à voir le gardien de la paix convoyer à la traversée des rues la nourrice avec sa voiturette, la femme du peuple portant son enfant » (5)
Il élabora une doctrine de maintien de l’ordre nouvelle, qui lui valut le nom de “préfet des rues“ car il n’hésitait pas être présent lors des manifestations et invitait les organisateurs de manifestation à collaborer, dans l’organisation de cette dernière.
Pour l’anecdote c’est lui qui attribue à chaque gardien de la paix un bâton blanc et invente une brigade de police à vélo, il crée la brigade fluviale et dote des agents plongeurs de chiens “Terre neuve“. Il instaure la réglementation de la circulation des voitures aux carrefours et croisements des rues les plus encombrées (d’où les fameux bâtons blancs) les sens uniques et les sens giratoires, les avertisseurs téléphoniques pour prévenir les pompiers. De nombreuses ordonnances concernant l’hygiène et la santé publiques seront promulguées .
Il dote la brigade criminelle des premières automobiles.
Mais au-delà de ces efforts de réformes et de plans de communication, la réalité était tout autre. Les conflits sociaux se durcissent, la CGT prend de plus en plus d’ampleur, et il ne s’agit pas, pour le pouvoir, de faire moins de morts parmi les ouvriers, mais plutôt de commencer à gérer la répression policière afin d’optimiser au mieux “ l’efficacité politique des interventions policières“(6)
Donc pas d’angélisme, les anciens “sergeots“ ou les nouvelles appellations qui fleurissent comme les “bourres“, les “vaches“ “les roussins“ les “poulets“ cognaient toujours aussi durs. Ce qui amène l’historien Gérard Noiriel à désigner les années 1880-1900 comme la période où “ la république dériva lentement vers le pôle national-sécuritaire“.
De 1900 à 1914 en partie sous le ministère de G.Clemenceau ont dénombrera plusieurs dizaines de morts et des centaines de blessés. Ainsi le policier “encadrant“ les manifestations allait dès cette époque forger l’image d’une police violente : “les cognes“.
N’oublions pas, que même si la distinction est réelle entre police et armée, les pratiques militaires ont toujours déteint sur la constitution des services de police en commençant par le recrutement de son personnel. L’historien J.Berlière a démontré que jusqu’à la 1ère guerre mondiale 80% des emplois de gardiens de la paix à Paris étaient réservés à des sous-officiers de carrière. Une fois à la retraite Lépine aura ce propos
« Ne demandez pas (au ministre) d’étudier les affaires, de mûrir ses décisions, de s’entourer d’avis éclairés, de se tracer un plan à tête reposée. Il vous répondra que les Conseils de cabinet, la Chambre, le Sénat, les commissions, les audiences surtout, voilà à quoi la journée se passe… connaît-il ses bureaux ? Y a-t-il même jamais mis les pieds ? Connaît-il ses attributions ? Dans ces conditions, quand il donne un ordre, ce n’est pas lui qui s’assurera que sa pensée a été comprise, qu’elle n’a pas été travestie par plusieurs bouches. Ce n’est pas lui davantage qui veillera à l’exécution. (…) Or ce que le ministre ne fait pas (…) y a-t-il dans le ministère quelqu’un qui le fasse à sa place ? Il n’y a personne, voilà la vérité ».
Préfet soucieux de son image et féru de publicité pour ces actions il n’en fût pas moins sous la critique de la presse (L’Aurore, l’Événement, Le Matin) qui stigmatisait la débâcle du “Lepinat“ en dénonçant régulièrement les affaires et les scandales policiers.
Le pouvoir politique a toujours imprimé sa marque à la police, (instrumentalisation) mais en retour la police, par ses facultés d’appréciation, de compétences et sa bureaucratisation, a construit inévitablement un espace qui lui est propre, lui permettant d’asseoir un pouvoir, (Crozier) et comme toute organisation, selon un schéma Webérien, peut aller vers le corporatisme, débouchant souvent vers une certaine autonomie (théorie de l’insularité). Elle devient, alors un groupe de pression, influent considérablement les partis politiques qui lui sont favorables et qui accèdent très souvent à leur revendications, comme nous le verrons dans des articles suivants.
Un mot sur le successeur, du préfet Lépine : Célestin Hénnion, dont Jean Marc Berlière, dit de lui qu’il a été totalement oublié dans cette histoire de la PPP. Il fût le seul issu du corps des agents de police (inspecteur auxiliaire), qui grimpa les échelons de commissaire pour arriver à la tête de la PPP.
Si Lépine avait comme appui politique Waldeck-Rousseau, Hennion était à l’ombre de Léon Bourgeois puis de Georges Clémenceau,
Célestin Hennion, policier dreyfusard (spécimen rare à l’époque) fût le créateur des fameuses “Brigades du Tigre“, d’un service de renseignement général et surtout il fût le grand maître d’oeuvre de la formation des policiers. Il fût comme le dit Jean-Marc Berlière « le père d’une police républicaine: au service de la République mais respectant les principes fondamentaux de la démocratie ». Si Lépine voulait se faire aimer des policiers et que la population les aima en retour, Célestin Hennion lui eut l’ambition d’aimer la police, pour en faire un réel service public.
Célestin Hénnion bénéficie aussi d’appui de plusieurs réseaux; Mutualiste et corporatiste de la police; des « juifs d’État, fous de la République » (7), des hommes politiques appartenant à la Franc-Maçonnerie, sans compter un riche “carnet d’adresse“ de la sociabilité et la mondanité parisienne.
En janvier 1907 il est le premier commissaire de police nommé au poste de directeur de la Sûreté générale, cette dernière sera remplacée par la PJ.
Le 3 août 1913 il donnera naissance au 36 (Quai des Orfèvres) la célèbre Police Judiciaire (La PJ) aussi appelé la « maison du fait divers ».
Notes
(1) La fondation du républicanisme colonial. Retour sur une généalogie politique Dans Mouvements 2005/2 (no 38), Pascal Blanchard, Nicolas Bancel
(2) Les polices des villes entre local et national : l'administration des polices urbaines sous la Troisième république par Marie Thérèse Vogel 1993.
(3)Police et espace urbain : Grenoble 1880-1930 Marie Vogel, Dans Revue d’histoire moderne et contemporaine 2003/1 (no50-1)
(4) Jean Marc Berlière Le Préfet Lépine, Naissance de la Police moderne Denoël 1993)
(5) Ibid
(6) Que fait la Police ? Ed La Fabrique) Paul Rocher
(7) Les Fous de la République : Histoire politique des Juifs d'Etat de Gambetta à Vichy de Pierre Birnbaum
Prochainement en Février 2024: Violences de la police ou violences d’Etat ? : Police l’impossible confiance.
La police sous la III République (4) : Une Police contre les Anarchistes, et La revanche Populaire : Bastonner la Police
Commentaires