La NUPES à Chambéry est-elle en plein divorce ?
Ce 10 juin 2023, s’est tenue la Fête de la Gauche et de l’Ecologie à COGNIN,(Savoie) organisée par quelques membres de la NUPES. Allez savoir pourquoi la France Insoumise était absente ?
Le député J. F. Coulomme LFI n'a pas souhaité réagir. Ndlr
L’idée d’une fête ne les met pas en joie ? Le projet n’était pas assez ... Pire trop ...C’est à ne rien comprendre ou s’agit-il de ne laisser parler que l’aigreur de mécontents. Ce n’est pas très sérieux, quand la menace de l’extrême-droite est au porte du pouvoir. Regardons comment l’Europe se teinte de noir...
Maintenir l’unité d’une autre alternative sociale et écologique est une nécessité, face aux politiques libérales, sans liberté et démocratie, sans protection contre les coups de la police, sans droit pour les migrants. Un cap sur une boussole agitée par une tempête...
Il faut bien convenir que l’initiative n’a pas drainé les foules au niveau de la Savoie, ni même des départements voisins. A peine une centaine de personnes. Des têtes d’affiche avaient été brandies (il était question de la venue de ROUSSEL, de FAURE et d’autres... ) mais ... rien. Pour la question d’organisation, la division du travail a été respectée : le PCF et les jeunes ont assuré la préparation des sandwichs et des plats. Etanché la soif des convives, pour remplir la caisse de solidarité. Tandis que d’autres, préparaient les tables de discussion. Sur le papier, il était question de tables rondes sur l’Education, le Travail, la Santé et les
Retraites. C’est donc, tout naturellement que je me suis rendu à la table ... de la Réduction du Temps de Travail, animée par une femme, sur la question des 32 heures.
Qui a fait tourner les tables et disparaître celle sur les Retraites ?
Dommage. Un débat sur que faire après l’échec du mouvement social le plus important depuis 40 ans, aurait, sans nul doute était intéressant... pour ne pas désespérer. Après une brève présentation, nous voila séparés : d’un côté les représentants du patronat (Hein? Quoi?) de l’autre celui des travailleurs (Déjà remisé le “Tous ensemble! Tous...).
Le groupe du patronat, après une âpre discussion, ne voyait aucun avantage dans la mise en place des 32 heures. Le contraire aurait été étonnant et il me paraissait inutile de diviser douze
personnes, pour aboutir à ce résultat. Un clic sur le MEDEF et le résultat s’affichait : 2016, Pierre Gattaz a jugé l'annonce de la CGT comme "très grave, parce qu'on continue de faire penser aux citoyens que le marché du travail est un gâteau fermé, et qu'il faut le partager en plusieurs parts. Ce que Philippe Martinez oublie de dire, et il le sait très bien, c'est qu'on est déjà passé de 39 heures à 35 heures payées 39. Donc vous voyez que le coût horaire de quelqu'un a pris 10%. Mais malheureusement, on le sait tous, la France ne travaille pas assez : par semaine, par année, et par durée de vie. Quand quelqu'un
nous dit qu'on va passer de 35 heures à 32 heures, je pleure !" 2020, Geoffroy Roux de Bézieux «Quand dans quelques mois on parlera de ce sujet-là, je
crois que le sujet de travailler plus longtemps tout au cours de la vie va se reposer. (aparté personnelle : il était bien renseigné ou était l’auteur de la commande...)
Est-ce que c'est le nombre de trimestres de cotisations, est-ce que c'est l'âge légal, est- ce que c'est un bonus-malus ? Il faudra en reparler. Il n'y a pas trente-six solutions pour rééquilibrer le régime». (deuxième aparté : vous remarquerez qu’il a laissé le choix..) Dans l’autre groupe, les arguments s’affûtaient. Bien que convaincu moi-même de l’intérêt d’une
réduction du temps de travail, j’évoquais une réflexion. Un médecin du travail que je consultais dernièrement me disait : “les 35 heures payées 39 heures c’était bien (en aparté mezza voce : la mesure bloquait
pendant quatre ans les salaires... pour ne pas trop effrayer le patronat et la Droite...).
Mais après...
Les patrons ne se sont pas roulés les pouces... Ils ont augmenté la production et les cadences ce qui a entraîné des accidents du travail et l’augmentation des maladies professionnelles.
Particulièrement les TMS (les douleurs aux mains, aux bras, aux coudes et aux épaules) et avec une productivité de dingues, ils se sont remplis les poches... Donc, baisser le temps de travail, sans s’attaquer à l’organisation du travail, on va à la multiplication des accidents. Au mal vivre au travail. Et les gagnants seront davantage les patrons. Faire l’un sans l’autre, c’est la catastrophe...”. L’animatrice était surprise. Je demandais donc quelles mesures doivent accompagner la réduction du temps de travail, pour améliorer nos conditions de travail ?
D’autant plus, que la pénibilité n’est pas reconnue pour la retraite (merci MACRON) et que le CHSCT a été dézingué et son remplaçant est rendu inefficace (merci encore MACRON ...). Devant l’absence de réponse, je proposais de se donner les moyens de véritablement enrichir le débat, en faisant participer les organisations syndicales, mais aussi le monde universitaire, de la recherche et de la santé pour prendre en considération l’ensemble des aspects du problème.
Bref, de créer une université du savoir de la NUPES. Cette manie de fragmenter les groupes me désespère. Il y a comme de l’infantilisation dans la gestion d’une classe de Cours Elémentaire. Pour des gosses peut-être. Mais des adultes ... A croire qu’un groupe de douze personnes ne peut pas s’instruire au contact de tous. A laisser croire qu’un plus petit groupe de douze personnes va découvrir des choses fabuleuses, sans référence au savoir de tous les autres et surtout sans les personnes absentes qui ont consacré du temps à ces questions sociales, humaines, de santé, d’organisation du travail et de
législation... contenues dans de multiples ouvrages... Ce qui me paraissait étrange, c’est que dans le groupe ne fut jamais évoqué ou prononcé le
programme de la NUPES. Vous l’avez lu ? Et les fascicules sur les différents sujets élaborés par des dizaines d’équipes pour compléter, vous connaissez ?
C’est un moyen aussi d’enrichir la réflexion de tous. Et d’avancer, pour progresser encore. La prochaine fête qu’ils organisent, je leur propose de financer, par eux-mêmes et le soutien
des organisations, un lieu culturel. Pour débattre. Accueillir des invités sur les thèmes qui nous préoccupent. Regarder des vidéos sur les sujets d’actualité pour engager la discussion. Et boire
et manger sainement... Bio ?... si tu veux...
On va pas commencer à se chamailler sur ce thème... Montrons que l’unité n’est pas une posture. Qu’elle peut être concrète...Bref réaliser.
Ça me rappelle des jeunes qui occupaient l’ancien site des Pilots, Faubourg Maché, en 2010 je crois... Ils avaient commencé un projet semblable... Du théâtre. Des activités culturelles. Du bricolage... Des voisins participaient... Avant d’être expulsé par la municipalité LACLAIS.
En 2021, d’autres occupaient les écuries de Boigne... Avant d’être virés par REPENTIN.
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