Le 23 septembre 2023, Marche Unitaire des forces progressistes, sans le PS et le PCF
À l'appel de plus de 100 organisations nationales, une marche unitaire, contre les violences policières, le racisme qui se développe de plus en plus, et les atteintes aux libertés publiques, a été programmé pour le Samedi 23 septembre 2023. Plus de 113 marches se dérouleront en même temps dans toute la France.
Une marche unitaire des forces progressistes contre la politique de ce gouvernement qui privilégie la classe propriétaire des richesses ...sans le PS et le PCF...ce qui est finalement normal et peut-être plus sain .Non ?
Ces deux partis ne veulent surtout pas s'associer à ce genre de manifestation le PS, et surtout le PCF ayant à sa tête, l'inénarrable Fabien Roussel.
Ce dernier a pu déclarer "Cette manifestation, je n'y participerai pas, parce que je n'ai pas envie de manifester en entendant 'tout le monde déteste la police', ce n'est pas vrai et je ne partage pas ce slogan-là....J'ai vu qu'en plus, depuis, ils avaient ajouté comme revendication l'autorisation du port de l'abaya dans les écoles. Pour moi, cette manifestation prend une tournure que je ne partage pas, c'est la raison pour laquelle je n'y serai pas" Ce qui constitue "bien évidemment un mensonge“ déclarait un représentant de LFI , "puisque ces slogans ou revendications ne sont nullement évoqués à cette occasion."
Ainsi en septembre 2023 en France, les citoyens peuvent être témoins qu'un secrétaire du parti “communiste“ français, a reçu avec délectation à la fête de l'humanité l'ancien premier ministre Edouard Philippe, qui a été le maître d'oeuvre d'une politique néo-libérale la plus dure contre les classes populaires et moyennes, qui a été responsable de la plus grande répression d'un mouvement sociale sous la V ème république, faisant plusieurs morts, des dizaines d'éborgnée, des centaines de blessées, des milliers d'arrestations et de condamnations.
Et dans le même temps , les citoyens ont pu voir, Fabien Roussel tutoyant, congratulant, débattant avec cet ancien premier ministre et futur candidat à la présidence de la république, dans un pur esprit conversationnel digne de la bourgeoisie salonnarde, mais était incapable en revanche, de se joindre à un mouvement d'associations, de syndicats, de politiques qui représente aujourd'hui la force progressiste capable de s'opposer au capitalisme financier le plus avide afin de construire un front commun pour stopper cette offensive néo-libérale terrible et ce régime autoritaire et policier qui se met en place.
Devant cette dérive droitière, du PCF, flagrante et assumée, comment ne pas s'étonner dès lors des réactions de citoyens, par exemple , éditant un vêtement au slogan "Non Roussel n'est pas un camarade" ou encore que certains puissent le comparer à Jacques Doriot.
Convenons et reconnaissons, que cela est abusif et limite honteux, puisque Fabien Roussel n'a jamais été le grand communiste que fût Jacques Doriot de 1920 à 1935.
Avant de devenir un collabo notoire et un nazi français de la pire espèce.
Jacques Doriot, ouvrier métallurgiste, a été un grand militant, dirigeant communiste et anticolonialiste exemplaire.(Lire notre article 12.11.2018)
Chose positive : les positions politiques des états majors s'éclaircissent enfin, cela évitera de perdre son temps avec des partis politiques qui avancent avec des faux-nez de progressiste, depuis si longtemps.
Les citoyens et les électeurs ne s'y trompent pas puisqu'ils les ont déjà réduit à la portion congrue aux derniers élections présidentielles ( PCF 2%, PS, 1,7%).
En espérant que les derniers électeurs de ces deux partis, ainsi que des militants socialistes et communistes se désolidarisent d'une telle décision et rejoignent les rangs des camarades avec qui y luttent quotidiennement depuis longtemps. Pourquoi un tel impératif, tout simplement parce qu'il ne faut pas douter qu'en 2023, nous sommes bien au pied du mur .... l'heure est grave !
Nous avons demandé au PCF de Savoie les raisons de sa non participation...
Communiqué du PCF 23/09
Le PCF n'est pas signataire du texte d'appel au 23 puisque nous considérons que le terme "racisme systémique" n'est pas approprié et sous entend qu'un racisme est organisé par nos institutions et nos services publics. De ce fait, il masque et dédouane ainsi les acteurs de discrimination raciste et ne donne aucune solution aux différents actes racistes que subissent une partie de la population : discrimination à l'embauche et à l'accès aux logements, propos racistes, contrôle au faciès...
Nous ne remettons pas en cause le racisme ambiant en France, mais la lutte antiraciste doit selon nous être couplée à une lecture de classe. Les difficultés rencontrés par ses populations sont avant tout le fait d'un problème croissant d'inégalité économique lié à la complicité entre le pouvoir en place et les capitalistes et l'appartenance des médias à ces mêmes milliardaires.
De la même manière, les "violences policières" sont selon nous une responsabilité de l'Etat et non une responsabilité du corps policier qui est multiple dont bon nombre de fonctionnaires oeuvrent quotidiennement comme ils et elles le peuvent pour les citoyen-nes.
Néanmoins même si le PCF n'était pas signataire du texte, les adhérent-es pouvaient participer à ces rassemblements.
Communiqué des organisations locales
"Marches unitaires le 23 septembre 2023 Uni·es contre les violences policières, le racisme systémique et pour les libertés publiques sont organisées partout en France.
A Chambéry, rassemblement à 14 h 00, la manifestation partira du Palais de Justice, après les prises de Parole.
A l’appel de : Alternative et Autogestion, ATTAC 73, Cap à Gauche, CGT (UD73 et UL Chambéry), Collectif anti-répression Savoyard, CNT, EELV Savoie, FSU, Gauche Eco-socialiste, Jeunes insoumis·es, La France Insoumise, la Libre Pensée, NPA, POI, Solidaires, Union Etudiante, VISA 73/74
Le cortège conduira les participants jusqu'au Biollay à la salle Duclos, où l'Association VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales et Antifascistes) organise des rencontres / débats autour de la question de la lutte contre l'extrême droite du point de vue syndical.
Programme
16 h 00 : ouverture des portes, de l'espace enfant et de l'espace ludo-autogéré.
17 h - 18 h 30 : table ronde / débat "Connaitre et reconnaitre l'extrême droite et la combattre syndicalement" avec Christophe-Cécil GARNIER (StreetPress), Bernard SCHMID (VISA), Cécile ROPITEAU (LDH) et des militant.es de la CNT, de la CGT, de la FSU et de Solidaires.
18 h 45 : Ouverture du bar
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