Guerre Etats-Unis-Israël contre le peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie Dans la bande de Gaza, 33 650 personnes, dont 13 800 enfants et au moins 8 850 femmes, seraient décédées. Près de 75 750 personnes auraient été blessées, dont 12 300 enfants. Plus de 17 000 enfants sont séparés de leurs parents. Des dizaines de milliers d'autres sont portés disparus. Nous relayons le nombre de victimes palestiniennes, contrairement aux infâmes journaux télévisée de 20h de France 2 qui les jeudi 4, Vendredi 5, Samedi 6 avril 2024, alors qu'ils traitaient le sujet de cette guerre on été capable de ne parler à aucun moment, des morts palestiniens. Honte à ces journalistes (Anne-Sophie Lapix, Laurent Delahousse et leur rédaction) « Avec ses visites, Milad avait compris ce qu’était une prison bien avant qu’elle ne connaisse la signification du mot. Pour elle, c’était un lieu sans porte. Où son père était confiné. Qu’il était incapable de quitter. Et pour elle, s’il n’y avait pas de porte, il ne pouvait y avoir d’escapade au bord de l’océan. Pas de petit-déjeuner pris ensemble. Et pas d’opportunité pour moi de l’accompagner à la garderie qu’elle appelait affectueusement « l’école ». Walid Daqqah est un écrivain et poète (1) palestinien citoyen d’Israël, arrêté le 25 mars 1986, pour son appartenance à une cellule armée du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) responsable de l’enlèvement et du meurtre d’un soldat israélien, Moshe Tamam, en 1984. Mais “ l’enquête » a démontré que Walid Daqqa n’était pas présent au moment du kidnapping et donc il n’a pas été condamné pour assassinat. Le 25 mars 1986, il a été condamné à la perpétuité, par un tribunal militaire israélien. En 2012, sa perpétuité a été ramenée à trente-sept ans – il aurait dû sortir en mars 2023. Mais en 2018, il a été condamné à deux ans de détention supplémentaires pour avoir fait passer des téléphones portables au sein de la prison. Walid Daqqah est mort en prison, le dimanche 7 avril 2024 , à l’âge de 62 ans d’un cancer, après 38 ans d’enfermement. Il n’a jamais pu sortir du « lieu sans porte », expression qu’il utilisait pour évoquer la prison. Quinze Palestiniens sont morts en prison en Israël depuis le 7 octobre 2023.

Depuis le 7 octobre 2023, Walid Daqqah « a été torturé, humilié, privé de visites de sa famille et négligé encore plus qu’avant sur le plan médical. Entre-temps, il a été hospitalisé à deux reprises en raison d’une dégradation de son état de santé », alertait en mars l’ONG Amnesty International, demandant sa libération. Le gouvernement fasciste Israélien, refusait de lui donner un traitement médical adéquat, l’état de santé de Daqqa n’a cessé de se dégrader ces dernières années, il a refusé aussi de rendre la dépouille à sa famille. Elle a interdit tout rassemblement funéraire et a brutalement dispersé les visiteurs venus présenter leurs condoléances au domicile du défunt à Baqa al-Gharbiyye, dans le centre d’Israël. Cinq personnes ont été arrêtées pour « agression contre un representant des forces de l’ordre ». Marwan Barghouthi, ancien dirigeant du Fatah est détenu depuis 20 ans. Il est considéré comme la personnalité politique la plus populaire dans les Territoires palestiniens et l’avenir pour une Palestine libre et indépendante.

« Dès les premiers moments de leur vie, nos enfants sont amenés à comprendre la réalité des murs, des barrières, des checkpoints. Ils comprennent bien avant de connaître le mot « occupation ». Alors on se pose une question contrariante, qui est de la plus haute importance pour leur éducation : comment transformer la sensation oppressante créée par cette réalité en force pour l’action positive, qui puisse contribuer de façon constructive au développement de leurs jeunes personnalités ? …En fin de compte, peu importait qu’elle m’entende utiliser le mot « prison ». Dans son cœur, elle savait déjà ce que ça voulait dire. C’était un lieu sans porte. » Poème à sa fille Milad, intitulé « Un lieu sans porte » :
 (1) Témoignages de résistance : La bataille du camp de Jénine 2002″ (2004), « La conscience façonnée ou la ré-identification de la torture » (2010), « L’histoire secrète de l’huile » (2018), « Le conte secret de l’épée » (2021), Le conte secret de l’esprit / Le retour des martyrs à Ramallah » (2022).« Le secret du pétrole ». Sources: Le Monde, Le Figaro, Agence Média Palestine Créditas photos : Agence Wafa, Samidoun. AHMAD AROURI/IMAGO VIA REUTERS