Aux Urines Citoyens !

Ce samedi matin 11 mai de 7h à 9h30 61 pisseurs et pisseuses s’étaient données rendez vous à Vimines à l’appel d’un collectif composé des Amis de la Terre, de Stop OGM, et des Coquelicots, relayant ainsi la campagne nationale d’analyses d’urines à la recherche de trace de glyphosate. Le glyphosate est une molécule de synthèse créée par l’homme et impossible à trouver naturellement dans l’environnement. Le glyphosate est le principe actif du Roundup, le désherbant le plus vendu au monde, commercialisé par la marque Monsanto depuis 1974. Le roudup coûte 2€ le litre . Le glyphosate est une molécule chimique, aux puissantes propriétés herbicides, brevetée, fabriquée et commercialisée par la multinationale américaine Monsanto, à partir de 1974, sous la marque Roundup, elle st tombé dans le domaine public depuis 2000, le glyphosate est aujourd’hui le désherbant le plus vendu dans le monde, avec 720 000 tonnes écoulées par an. Il entre dans la composition de 750 produits, fabriqués par 90 firmes agrochimiques. Le glyphosate est donc contenu dans les pesticides utilisés pour l’agriculture industrielle et se retrouve abondamment et anormalement à des taux élevés dans notre corps. C’est ce que cherche à démontrer concrètement cette campagne, afin de documenter ce phénomène ; le glyphosate est bien un marqueur des pesticides, pour ensuite dénoncer ce scandale sanitaire de masse et porter plainte contre les responsables du maintien de ce produit (Roundup) sur le marché pour mise en danger de la vie d’autrui, tromperie aggravée et atteinte à l’environnement . 500 pesticides sont présents dans les cours d’eau français. « L’ensemble des agences de sécurité sanitaire , l’Agence de sécurité alimentaire européenne (Efsa) l’Agence européenne des produits chimiques (Echa), ont tranché : le glyphosate est sûr pour le consommateur comme pour l’utilisateur ", se réjouit l’association ForumPhyto, centre de ressources de la filière fruits et légumes sur les produits phytosanitaires. Pour Ouest France, “L’impartialité et l’indépendance des Agences européennes Echa et Efsa sont remises en question. Selon les révélations du journal Le Monde, l’Efsa aurait écarté délibérément des études attestant du caractère potentiellement cancérogène du glyphosate. Elle reprend textuellement des passages entiers de documents rédigés par les experts de… Monsanto. Une complaisance de bon aloi au moment où Monsanto est sur le point d’être absorbé par le géant agrochimique allemand Bayer. Par ailleurs, l’affaire des « Monsanto papers », ces documents confidentiels internes à Monsanto, rendus publics par la justice américaine, révèle que les études concluant à l’innocuité du glyphosate ont été rédigées par les toxicologues de la puissante firme chimique américaine, puis signées par des scientifiques de renom, à la solde de Monsanto.“ En Savoie, à Vimines, le collectif glyphosate 73 organisait la 1ère session des « Pisseurs 73“. C’est devant la présence d’un huissier et en suivant un protocole très stricte que les citoyens.nes, se sont succédées dans “l’urinoir“ Le taux autorisé dans l’eau potable est de 0,1 ng/ml, La campagne nationale à démontré, que les taux peuvent être de près de 30 fois supérieure ! Dernière minute : Campagne Glyphosate «En l’état actuel de nos connaissances, le glyphosate est moins cancérogène que la charcuterie ou la viande rouge qui, pourtant, ne sont pas interdites».A déclaré, dans un entretien à La Dépêche du Midi, Pierre Médevielle, sénateur UDI de Haute-Garonne et vice-président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), révèle en avant-première les conclusions de l'enquête parlementaire conduite pendant 15 mois sur le glyphosate. Ce à quoi, Cédric Villani, député LREM, vice-président de de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), à répondu, sur France Info, en assurant que "c'est la conclusion que tire Pierre Médevielle à titre personnel", et non pas au nom de Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst). "Je regrette que le sénateur Médevielle, en s'exprimant prématurément et sous une forme qui ne reflète pas le rapport, ait contribué à ajouter de l'huile sur le feu ». La justice californienne vient de condamner le fabricant du désherbant à 2 milliards de dollars de "dommages punitifs" pour un couple atteint d'un cancer. Elle estime que le Roundup est un produit défectueux, et que Monsanto a omis d'avertir de ses risques cancérigènes, qu'il conteste toujours.

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