IVG inscrit dans la constitution : la lutte doit surtout continuer

Le vote majoritaire du Congrès (Assemblée nationale Sénat) réunit à Versailles par 780 voix contre 72, qui inscrit le droit à l'avortement dans la constitution, ne doit pas cacher les obstacles et les dégradations considérables des politiques de santé en France qui rendent difficile l'accès aux IVG (médicamenteuses, instrumentales) pour toutes les femmes et en particulier les femmes se trouvant dans une situation psychologique ou financière les plus précaire. En effet, selon la DREES (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) en 2022, ce sont 234 300 IVG qui ont été enregistrées en France, soit 17 000 de plus qu’en 2021 et environ 7 000 de plus qu’en 2019, qui était déjà une année record. Les conséquences sont qu'à l'heure actuelle, les femmes (Entre 20 et 29 ans, le taux de recours est d'environ 18%) rencontrent un environnement où :

1- De moins en moins de professionnels pratiquent les IVG (rapport parlementaire de Marie-Noëlle Battistel et Cécile Muschotti, 2020 ) 2- Une inégalité accès aux soins sur le territoire français qui s'accentue considérablement. 3- Depuis 2010, selon le Planning familial, près de 130 centres d’IVG ont fermé leurs portes.( 17% d'avortements réalisés hors du département des patientes) 4- La dégradation des politiques de santé publique . Toujours dans le même rapport parlementaire de 2020, les deux députées pointaient que les « infrastructures ne sont pas à la hauteur des besoins dans certains départements, ce qui engendre des inégalités territoriales qui sont difficilement acceptables ». Par ce que l'ancien monde est entrain de s'arc bouter, d'activer une révolution conservatrice, insuffler par les néo-libéralismes économiques ; LA LUTTE doit sur tout CONTINUER

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