
La traque des exilés ; quand un directeur d'une association de sauvegarde fait le sale boulot
Dans le contexte que nous vivons, que ce soit les propos G.Darmanin sur la Ligue des Droits de l'Homme, sur le "terrorisme Intellectuel“, sur la dissolution du “Soulèvement de la Terre“ les attaques quotidienne de la Macronie, de parlementaires de droite comme de personnalités de "Gauche“ (B.Cazeneuve) contre la dangerosité supposée de J.L Mélenchon, de la France Insoumise, de la NUPES, ou de l'extrême gauche, de la construction d'un récit fictionnel par ces instances et les médias serviles et autre journalistes de préfecture, pour désigner ces partis comme anti démocratique et anti républicain, nous nous devons de redire la vérité et la réalité de notre quotidien.
Selon le dernier rapport d’Europol (publié mi-juillet 2022 ) sur la situation et les tendances du terrorisme au sein de l’Union européenne (TE-SAT), près de la moitié des arrestations menées dans le cadre de dossiers terroristes d’extrême droite en Europe, en 2021, l’ont été en France. Le document confirme notamment que les services de sécurité français doivent désormais faire face à la menace que représentent les guerriers autoproclamés de la «race blanche».
«Les acteurs isolés associés à l’extrémisme violent jihadiste et d’extrême droite restent la plus grande menace associée aux attentats terroristes», analyse la directrice exécutive d’Europol, Catherine De Bolle, en introduction du rapport. La France compte plus du tiers des interpellations recensées l’an passé (140 sur 388). Dans le détail, 29 concernent l’extrême droite (21 %), 12 indépendantistes ou assimilés (9 %) et trois d’extrême gauche (2 %). Autres chiffres : en 2021, l’Hexagone totalisait 45 % des interpellations en Europe concernant le terrorisme d’extrême droite (33 % il y a trois ans).
En 2022, c'est bien l'extrême droite, avec son histoire, ses idées et ses valeurs qui vont à l'encontre des acquis de Liberté d'égalité et de fraternité qui a obtenu plus 13 millions de voix et non Jean Luc Mélenchon et la LFI ou le Soulèvement de la terre.
Rappelons que rien qu'à Chambéry
Mardi 4 avril 2023 au matin, les étudiants et personnels du campus de Jacob Bellecombette (Université Savoie Mont Blanc) ont découvert des dizaines de tags néonazis et fascisants : croix celtiques, inscriptions « Chambéry nationaliste » et « université nationaliste », « fuck afa » (pour fuck antifa), « NSZ Kiez» qui signifie « quartier nazi ».
Rappelons que dans la nuit du 5 au 6 mars 2023, la maison des syndicats de Chambéry avait été incendiée et les murs recouverts de graffitis conspirationnistes identiques à ceux découverts quelques mois plus tôt sur l'école du Stade et le local du PC (ayant aussi reçu des tirs de carabine), et cette fois accompagnés de croix gammées.
Dans ce contexte, qui sent mauvais, voici qu'un directeur d'une association de Sauvegarde de l’Enfant à l’Adulte ASEA de Haute Loire a pris une initiative digne des années les plus noires de notre histoire.
Nous publions le communiqué de RESF43-Réseau Education Sans Frontières.
Nous avons contacté ce directeur qui ne donne pas suite à notre demande d'interview
La traque aux exilé-es !
Nous venons d’apprendre qu’une liste nominative de personnes et de familles débouté-e-s du droit d’asile, comportant leurs adresses, a été envoyée par le Directeur général de l’ASEA (Association de Sauvegarde de l’Enfant à l’Adulte) à la Préfecture de Haute-Loire le 1er mars, ainsi qu'à la DDETSPP, Direction Départementale de l'Emploi, du Travail et de la solidarité et de la Protection des Populations. Il faisait ainsi une réponse zélée à une demande de la préfecture.
Nous sommes à la fois choqués et horrifiés par un tel acte.
Rappelons que l’ASEA est une association dont la mission est : « Accueillir toute personne et famille qui éprouve des difficultés à trouver sa place dans la société et construire avec elle des solutions de logement et un accompagnement social et sanitaire adapté, afin qu'elle préserve sa dignité et accède à une citoyenneté. Pour tout public majeur seul ou avec des enfants : personnes sans domicile et / ou sans logement - personnes victimes de violences conjugales - personnes en difficulté de précarité. ».
L’art 345-1 du Code de l’Action Sociale et des Familles, précise : Les personnels des CHRS ( Centre d'hébergement et de réinsertion sociale) sont tenus au secret professionnel dans les conditions prévues aux articles 226-13 et 226-14 du code pénal.


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